dissertation histoire sur l'imperialisme

• Archives du BAC (43 523)
• Art (11 059)
• Biographies (6 177)
• Divers (47 451)
• Histoire et Géographie (17 970)
• Littérature (30 268)
• Loisirs et Sports (3 295)
• Monde du Travail (32 156)
• Philosophie (9 543)
• Politique et International (18 647)
• Psychologie (2 956)
• Rapports de Stage (6 973)
• Religion et Spiritualité (1 441)
• Sante et Culture (6 434)
• Sciences Economiques et Sociales (23 576)
• Sciences et Technologies (11 296)
• Société (10 927)
• Page d'accueil
• / Histoire et Géographie
• / Géographie et Histoire de L'Afrique

L'impérialisme en Afrique

Par Jameskang   •  30 Janvier 2018  •  Cours  •  2 271 Mots (10 Pages)  •  2 296 Vues

IMPERIALISME EN AFRIQUE

May 13, 2010

I ntroduction.

La situation fluorescente des grands Empires et royaumes africains à l’instar du Mali, Songhaï, Ghana, a suscité l’intérêt des peuples voisins au point où dès le VIe siècle, l’Afrique entre en relation avec les arabo-islamiques ouvrant ainsi la porte à la colonisation islamique. De cette première rencontre avec le monde islamique, naitra dix siècles plus tard une autre rencontre avec les occidentaux. Ce premier contact avec les européens marque le début de la triste et sombre histoire des peuples africains qui dès le XVe siècle sont extirpés de leur terre sous le prétexte de vouloir « sauver leurs âmes». Quatre siècles après le début de la Traite Negriere, et une fois les grandes misères résolues en Europe, l’Afrique se voit attribuer un nouveau rôle dans son essor. Au début du 19e siècle, l’Afrique attire de plus en plus les regards du monde : c’est le début de l’impérialisme. On entend par impérialisme une doctrine qui préconise une domination politique, économique et culturelle des Etats forts sur les Etats dit « faibles » ou « sauvages ». Trois questions, à savoir comment en est-on arrivée à l’impérialisme (I) ? Comment s’est- elle déroulée(II) ? Et quelles en sont les conséquences (III) ? Nous guideront afin de présenter la situation d’ensemble de l’impérialisme en Afrique.

1) Sur le plan humanitaire et démographique

a. Causes humanitaires ou morales

Les européens impérialistes ont souvent évoqués les causes morales pour justifier leur agression et certains penseurs les ont encouragés (Voltaire : « c’est animal s’appelle un homme parce qu’il a le don de la parole et de la mémoire, un peu de ce qu’on appelle la raison et une espèce de visage », Hegel : « pour tout le temps pendant lequel il nous ait donné d’observer l’africain, nous le voyons dans l’état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd’hui encore il est resté tel. Le nègre représente l’homme dans toute sa barbarie et son indiscipline »). Les européens prétendent être investis d’une « mission sacrée », celle de « civiliser les primitifs ». Il s’agit de supprimer les guerres intertribales et les razzias d’esclaves, apporter les bienfaits de la médecine aux indigènes et de rependre le christianisme. Ils parlent du « lourd fardeau de l’homme blanc ».

b. Causes démographiques

En liaison avec les progrès scientifiques et techniques, la population européenne connaît une croissance très rapide dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Or à partir de 1890, les Etats-Unis absorbent moins d’immigrants. Cette situation pousse donc les immigrants européens à s’intéresser aux terres africaines. C’est pour soutenir cette cause que GAMBETTA déclare : « le peuple étouffe sur le vieux continent ». Animés par toutes ces idées, les Européens se saisissent de l’Afrique et se la partagent après le congrès de Berlin de novembre 1884 à février 1885. Pour la France, il est surtout question de combler le déficit démographique face à l’Allemagne en cas de conflit.

2) Sur le plan politique et économique

a. Causes politiques

Tous les Etats impérialistes croient que l’expansion coloniale est un signe de prestige et de puissance. En outre, les Européens veulent créer des bases stratégiques un peu partout dans le monde, lesquelles serviront de point d’appui et de renfort en cas d’une éventuelle guerre et dans lesquelles les puissances européennes lèveront des armées coloniales à peu de frais. Exemple fait de la France dont Jules Ferry affirme que « la politique coloniale est fille de la politique intellectuelle ».

b. Causes économiques

C’est le fondement même de l’impérialisme car l’industrie exige non seulement les matières premières, mais aussi les débouchés pour les produits finis, or le protectionnisme douanier implanté en Europe (qui occasionnera la crise économique de 1881 à 1895), et la concurrence des nouveaux pays industrialisés va pousser les européens à conquérir les territoires hors d’Europe. Prospecter les possibilités de l’Afrique en plantations et mines, contrôler au besoin ses sources de productions et disposer d’un débouché humain le plus vaste possible pour la consommation tel sera de plus en plus la tendance des capitalistes européens. Ce n’est donc pas un hasard si les pays les industrialisés ont été les plus grandes puissances coloniales.

II. MANIFESTATIONS

1. Différentes phases ou étapes de l’expansion

Les principaux acteurs de l’expansion coloniale ont été les 3M (missionnaires, marchands et militaires) à travers qui les Etats occidentaux imposaient leur volonté. Cette expansion s’est faite en plusieurs étapes :

a. le temps des initiatives locales : 1850-1880

L’expansion coloniale a été pendant longtemps le fait d’initiatives isolées, les Etats répugnent à s’engager hormis quelques exceptions notables, comme la France, en Algérie dès 1830 et la grande Bretagne en nouvelle Zélande en 1840. La rivalité ancienne entre ces deux Etats conduit à privilégier la quête des points d’appui destinés avant tout à s’assurer le contrôle des mers. Les anglais présents au Cap et en inde contrôlent la route des indes et se trouve vers l’extrême Orient (Singapour 1819, Hong-Kong 1842). Les français renforcent leur présence en Afrique notamment en 1854 au Sénégal et dans le pacifique (nouvelle Calédonie 1853).

b. la « course au colonies » (1880 – 1914)

L’expansion coloniale change de nature vers 1880. Les rivalités entre grandes puissances, les difficultés économiques entrainées par la grande dépression suscitent l’adoption des politiques résolument colonialistes. Alors que les français mettent la main sur la Tunisie en 1881, les britanniques occupent l’Egypte en 1882 afin de contrôler la nouvelle route des Indes ouverte par le canal de Suez. De nouvelles puissances comme l’Allemagne et l’Italie revendiquent leur « place au soleil ». La conférence de Berlin de novembre marque l’accélération de la compétition et une vague colonisatrice submerge l’Afrique. Les grands bénéficiaires sont la France et la grande Bretagne qui conquièrent d’immenses territoires respectivement en Afrique occidentale et orientale.

GeoHistoire

«Ce qui nous lie est au-delà de l’histoire – il est enraciné dans la préhistoire. Il tient à la géographie, à l’ethnie et, partant, à la culture. Il est antérieur au christianisme, il est antérieur à l’islam, il est antérieur à toute forme de colonisation. C’est cette communauté culturelle que j’appelle Africanité et je la définirais comme l’ensemble des valeurs africaines de civilisation». Les Fondements de l’unité africaine, Léopold .S. Senghor

L’impérialisme en Afrique: Causes, Doctrines et Méthodes

I.                       Les  causes de l’impérialisme en Afrique

a.       Les causes économiques

Arguments économiques : Entre 1850 et 1939, l’industrialisation accroit les besoins des états européens en matières premières   et en débouchés . Ils se lancent alors dans une course aux colonies pour renforcer leur puissance et leur dynamisme économique, à cause de la protection économique des États à partir de 1960(refus de la libre échange: obligation de trouver des débouchés).

Arguments scientifiques : L’avance scientifique et technique générée par la révolution industrielle fournit aux  européens de nouveaux instruments de domination : les progrès en armements, l’amélioration des transports. En outre l’accroissement des capitaux et les politiques protectionnistes consécutives à la dépression économique de la fin du XIX° siècle attisent les convoitises pour obtenir des marchés et des domaines réservés. C’est une manière d’exalter le sentiment national et de détourner les opinions publiques des problèmes sociaux. Nationalisme et idéologie colonialiste vont de pair.

b.       L’accroissement démographique et Exotisme

Le développement industriel s’accompagne d’un accroissement démographique à l’échelle européenne. La population européenne passe de 270 millions en 1850 à 400 millions au début du XX° siècle. Des mouvements de migrations important poussent les Européens à explorer d’autres horizons et pour certains à s’établir dans les colonies de peuplement comme l’Afrique du Sud. Le taux de chômage élevé, les persécutions politiques et religieuses constituent autant de raisons qui favorisaient les flux migratoires.

  c.       La mission civilisatrice

En effet les européens sont convaincus que leur culture et leur mode de vie sont supérieurs et ils ont l’obligation de répandre la civilisation partout dans le monde notamment les «races inférieures». « Le fardeau de l’homme blanc ». La mission civilisatrice c’est pour légitimer l’entreprise d’exploitation et de domination, le discours colonial s’appuie sur la science et plus particulièrement les thèses de Darwin, qu’il utilise pour affirmer la supériorité de la civilisation européenne. Ils doivent par la même occasion évangéliser les peuples colonisés. Pour les Européens c’est un devoir moral  d’apporter la foi aux populations païennes décrites  comme esclavagistes et cannibales.

• II.                    L’idéologie impérialiste (doctrine)

Le mouvement impérialiste a fait apparaître deux points de vue opposés .

– D’une part , des groupes de pression s’engagent en faveur de la colonisation. Ils sont puissants en Grande-Bretagne, en France et en Italie. En Grande-Bretagne, des écrivains comme le romancier et poète Rudyard Kipling (1865-1936) célèbrent l’impérialisme anglo-saxon. En 1884, est créée l’ Imperial Federation League qui réunit de grands hommes d’affaires comme Cecil John Rhodes (1853-1902) et sir Leander Starr Jameson (1853-1917). Pour ces partisans de l’impérialisme colonial, le Blanc est investi d’une  « mission civilisatrice » et est censée apporter le progrès et la vraie religion aux « races inférieures » , aux « peuples primitifs » , avec en première ligne les Noirs d’Afrique. En France, les leaders de la politique coloniale sont Eugène Etienne, Jules Ferry (1832-1893), Léon Gambetta (1838-1882), Charles Mangin (1866-1925), Jean-Baptiste Marchand (1863-1934), etc. Pour Jules Ferry, l’impérialisme colonial est un prolongement naturel de la révolution industrielle . Aussi disait-il : « La politique coloniale est fille de la politique industrielle ». Autrement dit, la révolution industrielle portait en elle les germes du colonialisme.

– D’autre part , quelques voix, peu nombreuses, s’élèvent contre le mouvement impérialiste. En France par exemple, une partie de l’opinion publique reste hostile à l’exploitation des indigènes. Jean Jaurès (1859-1914) considère l’impérialisme comme «une des tares du système capitaliste qui est obligé d’opprimer pour survivre» . Certains trouvent l’impérialisme ruineux et coûteux (c’est la cas de Georges Clemenceau, 1841-1929). Pour les nationalistes comme Paul Déroulède (1846-1914), la colonisation détourne de l’essentiel qui doit être la reconquête de l’Alsace et de la Lorraine.

  III.                  Méthodes impérialistes

La conquête de l’Afrique s’est faite en plusieurs étapes successives. Le travail préliminaire des explorateurs et des missionnaires  ouvrent la voie aux marchands qui exploitent et investissent l’Afrique.

• Les explorateurs

Ils sont dits de deuxième génération, ils vont profiter du développement des transports et des armements pour investir l’Afrique. Leur objectif était d’explorer les voies maritimes, les tracés des fleuves et les voies terrestres, de pénétration du continent. Ils dégagèrent des renseignements sur les potentialités économiques du continent. Ils furent financés par les Etats à travers des sociétés de géographie qui financent leur recherche.

      Le Niger est remonté par Barth (1850-1856)

      Le Congo est identifié par Stanley envoyé par Léopold II

      Le Zambèze est remonté par Livingstone quand à Grant découvre les Sources du Nil.

      René Caillé découvre Tombouctou

Parmi eux se distinguent les Allemands Heinrich Barth (1821-1865) et Gustav Nachtigal , les Britanniques David Livingstone (1813-1873), John Hanning Speke (1827-1864) et Mungo Park (1771-1806), l’Anglo-américain Henry Morton Stanley (1841-1904), les Français Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905) et René Caillié (1799-1938).

Les missionnaires  :

Les missions étaient des associations d’hommes d’églises (prêtes, pasteurs, religieux…) dont les objectifs portaient l’évangélisation des populations, l’enseignement et la propagande anti-esclavagiste. Le caractère désintéressé et humanitaire avait servi de prétexte pour la colonisation. Parmi les missions les plus célèbres on peut retenir: la « London Missionnary Society » à Madagascar et en Afrique du Sud, «la Church Missionnary Society » en Sierra Leone, les «Pères du Saint esprit» au Sénégal, Congo et Gabon, les  «Pères Blancs» en Ouganda.  Cette période d’intense activité missionnaire coïncide avec la période de curiosité géographique qui va favoriser les explorateurs.

Évaluez ceci :

Partager :.

Publié par ibrahimafayediouf

Doctorant en Géographie Professeur d'Histoire et de Géographie au Lycée Blaise Diagne Voir tous les articles par ibrahimafayediouf

81 réflexions au sujet de “L’impérialisme en Afrique: Causes, Doctrines et Méthodes”

Je trouve que cet article est mieux reconnus partout dans le monde et il est bien de féliciter Mr Ibrahima Faye Diouf un Grand nègre de l’Afrique de l’ Ouest

Vraiment merci j suis yoro je fais la classe de 1ère en faisant des recherches sur l’impérialisme en Afrique s8 enfin tombé sur ce site j vous en serais éternellement reconnaissant et chapeaux.

C’est une belle explication,et j’ai compris l’impérialisme

merci beaucoup pour votre aide sa nous aide nous les élèves

merci beaucoup vraiment vs ns avez aidé à mieux comprendre la leçon gracias

C est génial très bien explique

C genial comprendre la lecon sur 2 ou 3 pages c extraordinaire. Nous vous remercions vraiment sur ce noble travail que vous faites

merci a m a voir aide a comprend cet leçon

Tout d abord merci pour le résumé. C est vraiment consistent et efficace vous nous avez résumé en une page une lecon kon a fait en plusieurs séances . Pour conclusion: L imperialisme est une doctrine qui a marquee l humanite entre les periodes du 19 et 20eme siècle . Il a ete au service de l occident comme solutions aux crises du capitalisme a l origine de la revolution industrielle . Mais malgre les nombreuse ruses de ces imperialists pour la conquetes du monde ,ils vont etre confrontes a de nombreuses resistances

Merci beaucoup

Merci à vous de nous avoir éclairci les idées sur cette thème

merci a vous pour la lecon ceci me permet de bien comprendre

Bonsoir ! pourrais je vous suggérer cette conclusion: en guise de conclusion, c’est grâce à la révolution industrielle et à ses conséquences que l’Europe s’est enrichit et a cherché a s’élargir en dominant le reste des pays du monde surtout l’Afrique d’ou l’impérialisme. néanmoins , cette domination suscitera la naissance de maintes formes de résistances en Afrique et dans tous les colonies. Merci pour votre leçon elle ma permis de résumé la leçon afin de mieux la comprendre car j’ai composition et aussi j’ai vus les exercices. Merci et pour la conclusion j’ai juste essayer .

suis de mm avis k vs car cla ns aide a mieux cmprndre la leçon d’otan plus k ls profs n peuvent tt ns dn’ vraimen it’s very wonderful

Merci de vous aider. Du courage nous sommes à vos coté/

Merci pour les informations et le résumé de la leçon ça devient beaucoup plus facile de trouver de idées

sa nous a couter cher vs le savez mes amis

pourquoi cet imperialisme restera t-il toujours en afrique, pourquoi pas dans d’autres contient

Excellente léçon

VRAIMENT LA LECON ETAIT CHIC.MW PARTICULIEREMEN M A AIDER A COMPREND LES 2 LECON S8VAN

oui sa aide moi j’avais chercher partout j’avais trouver quand chui venu ici wahou tout c’est ouvertt!!!

vrement ca ns facilite la tache car les profs ne peuvent pas ns donner tous les leçons et ca ns aidera a mieu comprendre toutes les histoires vrement c excellent mercii bocoup

ouiii mais ses toutes les causes ?

Merci c’est une exellente leçon a comprend pour moi.

merci pr ts

c’est excellent.Merci à vous!!

c’est tellement interessant parceque sa ns aidera a mieux comprend nos lecons comme les professeurs ne peuvent pas tous ns donner .MERCI

moi c s k mon prof Mr GOMIS m’a donné comme leçon en 1LA CSCL

la france est plus beau pays du monde .les romain attaquere la les gaulois qui se battaient bien mais les romains etait les plu civiliser

vraiment je suis heureux Ainsi je pourrais preparer mon devoir d histoire. Je vous remerci infiniment.

vraiment je suis heureux Ainsi je pourrais preparer mon de histoire. Je vous remerci infiniment.

merci vous savez que ca arrange bcoup les eleves

merci bcp d avoir m aider à comprandre cette lesson si important

Merci beaucoup davoir m aide a mieu compr limperialisme

merci beaucoup c maitenant que j ai compris le sujet

c’est tres intressant MERCI BEAUCOUP

c’ete tres genereux de votre part merci

mer6 vraimen

merci pour le cour ca ma bcoup aider a mieux comprendre limperialisme surtout les doctrines

c´est vraiment dificil de gagne une guerre.

L IMPERIALISME RESTE TOUJOUR SUR L AFRIQUE MEME DE NOS JOUR.LES PRESIDENTS QUI ONT TENTEES DE RESISTER A CET IMPERIALISME ONT ETE TUE

Merci pr se cour car I’ll ma permi d mieu conaitr l histoire de mon cher continen vraimn merci

vrèma merci cet cours ma bcp aidè parck javè pa bien compri en classe merci encore

Merci pr votre eclairage sur mes ideés

Je me réjouis de la réécriture de l’histoire Générale de l’Afrique et rend hommage aux historiens qui le permettent

c’est intéressant dans la mesure ou ça aide l’éléve a mieux assimiler ses cours

Merci merci…..beaucou p

parfois ont demande quelle est notre histoire comment les européens ont réussi a pénétrer notre cher continent ces idées nous tourmente la tête mais voila en fin une réponse nous est donne par l’impérialisme Nous ne pouvons que vous remercier Merci

merci beaucoup. ce cours m a vraiment aidé dans ma culture et ma connaissance

C’EST VRAIMENT FORMIDABLE. MERCI BEAUCOUP QUE DIEU VOUS BENIT

Merci ça nous arrange

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

• Commentaire

• Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
• Personnaliser
• Souscrire Abonné
• Copier shortlink
• Signaler ce contenu
• Voir l’article dans le Lecteur
• Gérer les abonnements
• Réduire cette barre

Être Vert

Impérialisme

Nous expliquons ce qu’est l’impérialisme, et quelles sont ses causes et ses conséquences. En outre, ses caractéristiques et les empires européens.

Qu’est-ce que l’impérialisme ?

Le terme « impérialisme » fait référence aux pratiques politiques qui établissent une relation entre les nations en termes de domination et de subordination . Dans l’impérialisme, l’une des nations est soumise à l’autre, qui exerce une autorité en matière politique, militaire, économique et/ou culturelle. Ainsi, un agenda qui favorise la nation qui exerce la domination s’impose.

La domination impériale peut passer, d’une part, par la colonisation , qui implique la colonisation du territoire colonisé, l’exploitation économique et/ou la présence militaire.

D’autre part, la domination impériale peut être consolidée par la subordination ou l’adaptation culturelle (appelée dans certains cas « acculturation »). La domination impériale peut être directe (si l’autorité impériale est politiquement imposée sur le territoire soumis) ou indirecte (si les formes locales de gouvernement sont maintenues sous contrôle impérial).

L’ impérialisme est un phénomène politique de longue date dans l’histoire humaine qui a contribué à façonner le paysage mondial contemporain . Bon nombre des relations inégales d’aujourd’hui découlent des pratiques impériales du passé. Certains critiques pensent que l’impérialisme est en vigueur en raison de la manière dont certaines puissances imposent leur programme économique ou utilisent leurs forces armées pour atteindre des objectifs stratégiques.

Voir aussi: Expansionnisme

histoire de l’impérialisme

Origine des empires.

Les empires existent depuis l’Antiquité et leur dynamique de conquête suit des schémas similaires. Par exemple, l’Empire a conquis par la force et exercé une domination politique et économique sur de vastes régions du monde connu.

L’ Empire romain, en particulier, a réussi à s’étendre dans presque toute l’ Europe , l’ Afrique du Nord et le Moyen-Orient . Dans ces périodes de domination impériale , les religions, langues et coutumes du centre impérial étaient imposées ou adoptées dans les territoires soumis . Dans de nombreux cas, la combinaison des cultures colonisatrices et colonisées a conduit au syncrétisme , des formes culturelles mixtes qui ont permis la survie de nombreuses pratiques et croyances des sociétés subordonnées.

Bien que de nombreux historiens utilisent le terme d’impérialisme pour désigner ces anciennes expériences impériales, d’autres le réservent pour parler de l’expansion européenne qui a commencé au XVe siècle ou, plus précisément, de la domination politique et économique des régions d’ Asie et d’Afrique à partir du milieu du XIXe siècle.

L’impérialisme européen

L’expansion européenne à travers le monde a commencé au XVe siècle et s’est poursuivie jusqu’au XXe siècle. L’Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, l’Angleterre et la France ont été les protagonistes des premières étapes de la colonisation et de la domination impériale, en particulier en Amérique, et les colonies américaines ont obtenu leur indépendance après des guerres sanglantes à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe. siècle.

Au cours du XIXe siècle et du début du XXe siècle, une nouvelle forme d’impérialisme promue par le capitalisme industriel et les idéologies nationalistes a provoqué la division d’une bonne partie du monde, notamment en Afrique, en Asie et en Océanie , entre des nations telles que l’Angleterre , la France , l ‘ Allemagne , l ‘ Italie , la Russie et même les États – Unis et le Japon . Cette période a été suivie par une période de luttes pour l’indépendance et de processus de décolonisation en Asie et en Afrique qui ont eu lieu principalement après la Seconde Guerre mondiale .

Au stade de l’impérialisme, les grands États européens ont imposé des contrôles politiques, économiques et militaires à d’autres nations moins favorisées. C’est ainsi qu’ils parvenaient à collecter leurs ressources et à vendre des produits fabriqués en métropole ou dans d’autres colonies.

Voir aussi: Colonisation de l’Amérique

Territoires soumis à l’impérialisme européen

La période la plus intense d’ expansion impériale a eu lieu entre 1880 et 1914 . De nombreux historiens considèrent la Première Guerre mondiale  comme un conflit alimenté en grande partie par la concurrence impériale de cette époque. Les principales destinations coloniales en Europe étaient :

• Amérique . Il a été en grande partie conquis et colonisé à partir de la fin du XVe siècle. C’était une source de matières premières, en particulier d’or et d’argent , et après les guerres d’indépendance, elle a cessé de jouer un rôle de premier plan dans l’expansionnisme impérial européen. L’une de ses nations, les États-Unis, est elle-même devenue une puissance expansionniste.
• Afrique . Elle fut très tôt une source de travail servile et, lorsque l’esclavage commença à être aboli , elle continua à être exploitée pour obtenir des ressources minières ou exotiques et pour favoriser les communications avec l’Asie (comme ce fut le cas avec l’Égypte, qui reliait la mer Méditerranée à L’ocean indien).
• Asie . Les produits exotiques et de luxe d’origine asiatique étaient très prisés en Europe (épices, porcelaine, thé, soie) et constituaient l’un des objectifs de l’impérialisme sur ce continent. Cependant, d’autres matières premières destinées à la consommation et à l’industrie étaient également extraites en Asie, la main-d’œuvre était exploitée et des marchés s’ouvraient pour les produits transformés. L’un des exemples les plus significatifs de l’impérialisme colonial en Asie a été le Raj britannique en Inde .

La ruée vers l’Afrique

Entre 1884 et 1885, en pleine phase d’expansion européenne, les puissances impérialistes s’accordent sur le partage du continent africain lors de la conférence de Berlin. Les 12 nations les plus puissantes d’Europe (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Belgique, Portugal, Pays-Bas, Autriche-Hongrie, Espagne , Russie, Italie, Suède-Norvège et Danemark) y étaient présentes, ainsi que l’ Empire ottoman et les États-Unis. États.

À la fin de la conférence, la quasi-totalité du continent africain était répartie selon les intérêts européens, sans tenir compte des différences ethniques entre les populations locales ni de leurs besoins . Pour cette raison, à ce jour, plusieurs nations africaines ont des frontières complètement droites, car elles ont été dessinées sur des cartes avec des carrés et des carrés.

Seules deux nations africaines sont restées libres de la domination impériale européenne avant les processus de décolonisation : le Libéria et l’Abyssinie (Éthiopie). Le reste était réparti entre la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Portugal et l’Espagne.

Causes de l’impérialisme

L’impérialisme européen a répondu à une série de causes, notamment :

• Le besoin de matières premières . L’Europe occidentale avait besoin d’un flux stable de matières premières pour alimenter l’industrie capitaliste qui permettait la production de produits à grande échelle. L’impérialisme colonial a facilité l’extraction des matières premières des pays moins développés grâce à l’utilisation de la main-d’œuvre locale, qu’elle soit servile ou salariée. Il offrait également des marchés dans les colonies pour les produits fabriqués dans la métropole.
• Concurrence entre les empires . Les différents empires d’Europe se disputaient le contrôle d’autres territoires pour obtenir des avantages économiques et se positionner politiquement. De plus, ils ont été incités par les proclamations expansionnistes du nationalisme . À une époque de protectionnisme, ils se disputaient également le contrôle des voies de navigation commerciale, qui étaient le cœur mercantile de l’époque.
• Explorer le monde et la science . L’essor de la science et de la technologie européennes a alimenté l’exploration et la découverte d’espèces et de matériaux censés conférer un avantage industriel ou une supériorité scientifique sur d’autres empires.
• Darwinisme social . L’idéologie qui dominait l’Europe depuis le milieu du XIXe siècle était tributaire des études récentes de Charles Darwin , qui avait observé que l’évolution des espèces dépendait de la sélection naturelle, qui garantissait la survie des plus aptes. Les observations biologiques de Darwin ont été transférées à l’étude des êtres humains et l’idée a été postulée qu’il y avait des populations supérieures ou civilisées destinées à gouverner, et des sociétés inférieures ou arriérées destinées à obéir et à recevoir les bénéfices du progrès des premières. Aujourd’hui, cette idée est considérée comme incorrecte, ainsi que moralement répréhensible.

conséquences de l’impérialisme

L’impérialisme européen a eu différentes conséquences, notamment:

• La consolidation des économies industrielles d’Europe et l’expansion du capitalisme , qui ont donné aux puissances occidentales (et en Asie au Japon) un avantage commercial dans la concurrence mondiale des XXe et XXIe siècles.
• La Première Guerre mondiale (1914-1918), qui redéfinit la carte de l’Europe, de l’Asie et de certaines parties de l’Afrique avec la chute des empires russe, ottoman, austro-hongrois et allemand, et laissa la voie libre à la Seconde Guerre mondiale (1939 -1945). ). Ce dernier, à son tour, a consolidé le pouvoir politique et économique des États-Unis.
• La lutte des populations assujetties pour se libérer du joug impérial et fonder de jeunes nations, comme cela s’est produit avec l’Amérique latine au XIXe siècle et dans le contexte des processus de décolonisation en Asie et en Afrique au cours du XXe siècle.
• L’expansion des langues des puissances impériales, qui persistent aujourd’hui ou sont même la langue officielle dans de nombreux territoires qui avaient été sous domination coloniale.
• Le multiculturalisme européen, qui s’est développé au cours des siècles suivants, lorsque de nombreux citoyens ont émigré des territoires coloniaux vers la métropole à la recherche de meilleures conditions de vie.

relations économiques inégales

L’impérialisme a construit des relations économiques inégales . La population du territoire soumis devait livrer des matières premières ou d’autres ressources au centre colonial et devait souvent consommer des produits élaborés ou des biens culturels introduits par la puissance coloniale, qui gouvernait ou supervisait également l’ administration dudit territoire.

Cet échange a eu lieu entre les producteurs locaux et les fonctionnaires impériaux ou les entreprises européennes , qui recevaient des permis de commerce et le monopole dans les colonies. D’une manière générale, une relation de paternalisme s’établit : les Européens se perçoivent comme des civilisateurs et voient ainsi justifiés les bénéfices qu’ils tirent de leurs liens avec les populations locales.

Dans le cadre de cette supposée tâche civilisatrice, une éducation européenne (traditions, langue et religion) était autrefois imposée aux locaux . Bien que le secteur le plus favorisé de cet échange ait été les élites de la métropole, plusieurs fois certains secteurs privilégiés des colonies ont pu s’enrichir ou s’élever socialement et politiquement grâce à leurs relations avec les colonisateurs ou en remplissant des fonctions au service du gouvernement colonial.

Impérialisme et colonialisme

Ne confondez pas impérialisme et colonialisme, même si ce sont des processus qui vont de pair.

Le colonialisme est un système politico-économique, de type extractiviste , qui se produit lorsqu’un État puissant occupe le territoire d’un État plus faible avec des fonctionnaires et des colons. De plus, il soumet sa population à des conditions de subordination, de servitude ou d’esclavage, et impose des lois et des systèmes de gouvernement qui favorisent le centre colonial.

L’impérialisme, en revanche, est une forme d’expansion et de domination qui peut ou non se produire en termes coloniaux, par exemple sans nécessiter l’occupation physique du territoire dominé ou par une occupation purement militaire . Certains chercheurs parlent d’impérialisme culturel lorsque les impositions culturelles sont promues, et d’impérialisme économique ou commercial lorsque la domination s’opère via les inégalités économiques entre un centre et une périphérie.

Plus dans: Colonialisme

Les empires européens entre le XVe et le XXe siècle

Les principaux empires coloniaux en Europe étaient :

• L’ Empire britannique (XVIe-XXe siècles).
• L’ Empire espagnol (XVIe-XXe siècles).
• L’Empire allemand (XIXe-XXe siècles).
• L’Empire portugais (XVe-XXe siècles).
• L’empire colonial français (XVIIe-XXe siècles).
• L’Empire russe (XVIII-XX siècles).
• L’Empire hollandais (XVIIe-XXe siècles).
• L’empire colonial danois (XIIIe-XXe siècles).

impérialisme et capitalisme

Il est généralement reconnu que l’impérialisme du XIXe siècle a été favorisé par les besoins du capitalisme industriel européen , en particulier en Grande-Bretagne.

L’obtention de matières premières et de travail, ainsi que la vente de produits manufacturés et les investissements en biens d’équipement pour moderniser les transports et les communications dans les colonies, entre autres facteurs, ont été un élan important pour l’économie des grandes puissances capitalistes occidentales qu’elles connaissaient encore. les effets de la révolution industrielle .

Certaines interprétations théoriques, comme celle qui a été déployée à partir du marxisme , soutenaient même que l’impérialisme européen du XIXe siècle avait été une phase avancée du capitalisme qui avait été orientée vers la concentration du capital dans un sens monopolistique.

La vérité est que la croissance vécue par les puissances coloniales s’est faite au détriment des capacités productives des colonies et même, une fois la décolonisation réalisée, de nombreuses nations sont restées dans une relation de dépendance économique, financière et technologique vis-à-vis de l’Europe ou d’autres puissances similaires. les États Unis.

Continuer avec :  Colonialisme

Articles relatifs:

L’impérialisme : théorisation et parcours historique

Si, dans les deux premières décennies du xx e siècle, les tenants de l’expansion coloniale utilisent couramment le terme « impérialisme », fait positif selon eux, ils sont plus intéressés par les pratiques coloniales, les questions de gestion et d’administration que par une théorie de l’impérialisme. Les « sciences coloniales » ont avant tout une visée pratique.

La seule exception notoire est le grand homme d’État britannique, Joseph Chamberlain, mais il agit plus pour la consolidation de l’acquis, l’Empire britannique, que pour son expansion. Il veut en faire un ensemble unifié et cohérent fondé sur un système d’échanges préférentiels et la taxation des produits importés. La puissance économique de la Grande- Bretagne serait ainsi maintenue, ce qui permettrait une politique vigoureuse de réformes sociales allant dans le sens de 1’État providence (extension de la scolarité, création d’un système de retraites sociales, prêts aux ouvriers leur permettant de faire l’acquisition de leurs logements, réduction du temps de travail, indemnisation des accidents du travail). L’impérialisme serait ainsi non seulement un dérivatif à la lutte des classes mais aussi un moyen de l’atténuer, voire de la faire disparaître.

Il n’en reste pas moins qu’un Jules Ferry en France ou un Joseph Chamberlain en Grande-Bretagne ont une perspective plus pragmatique que théorique, et que les universitaires et publicistes qui appartiennent aux mêmes courants ne vont pas au-delà du constat de l’expansion territoriale et de la définition des politiques à suivre. Ils partagent tous le sentiment d’une irrésistible marche de l’histoire consacrant la domination européenne sur le reste du monde. Pour trouver une interprétation théorique, c’est donc aux adversaires de l’impérialisme qu’il faut s’adresser. D’une certaine manière, ce sont eux qui ont tenté d’en construire l’idée.

Passé 1830, les hommes politiques européens célèbrent les victoires et annoncent la conquête inexorable de l’Ancien Monde, destiné à succomber devant la supériorité irréversible de l’Europe. Au milieu du XIX e siècle, l’idée d’une mondialisation conquérante apparaît clairement, mais le mot « impérialisme » n’est pas utilisé.

Il est ainsi absent de l’œuvre de Karl Marx, bien que ce dernier aborde de façon très fragmentaire la question de l’expansion coloniale de l’Europe. Il considère notamment que les sociétés non européennes sont restées au stade du despotisme oriental, appelé plus tardivement « mode de production asiatique », qui ne connaît pas la propriété privée, contrairement au mode de production esclavagiste de l’Antiquité classique. Comme la plus grande partie de ses contemporains, Marx juge que les sociétés orientales sont incapables de se moderniser par elles-mêmes. Il est nécessaire qu’elles s’européanisent pour entrer dans le mouvement de l’histoire.

Il fait pratiquement une apologie de la destruction créatrice du capitalisme qui met fin à la stagnation orientale en forçant ces sociétés à se régénérer par leur entrée dans le marché mondial des échanges que l’Europe est en train de construire. Il aborde le sujet dans ses articles de juin 1853 sur l’Inde 1 : Les effets dévastateurs de l’industrie anglaise, lorsqu’on les contemple en ce qui concerne l’Inde, un pays aussi vaste que l’Europe, sont tangibles et consternants. Mais il ne faut point oublier que ce ne sont que les résultats organiques du système de production dans son ensemble, tel qu’il est constitué… La période bourgeoise de l’histoire doit créer la base matérielle du monde nouveau : d’une part, les échanges universels fondés sur la dépendance mutuelle de l’humanité, et les moyens de ces échanges ; d’autre part, le développement des forces productives de l’homme et la transformation de la production matérielle en une domination scientifique des forces naturelles… Lorsqu’une grande révolution sociale aura maîtrisé les résultats de l’époque bourgeoise, le marché mondial et les forces productives modernes, et les aura soumis au contrôle commun des peuples les plus avancés, alors seulement le progrès humain cessera de ressembler à cette hideuse idole païenne qui ne voulait boire le nectar que dans les crânes des morts.

En tant que révolutionnaire, le théoricien est néanmoins sensible à la possibilité que les soulèvements anticoloniaux puissent donner le signal de la révolution en Europe, en provoquant une crise industrielle.

Vidéo : L’impérialisme : théorisation et parcours historique

Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : L’impérialisme : théorisation et parcours historique

https://youtube.com/watch?v=nO7m9DgxJB4

Laisser une réponse Annuler la réponse

Votre mail ne sera pas publié

Votre Commentaire Merci:

Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

{{#message}}{{{message}}}{{/message}}{{^message}}Échec de l'envoi. Réponse du serveur : {{status_text}} (code {{status_code}}). Pour améliorer ce message, veuillez contacter le développeur de cet outil de traitement de formulaires. En savoir plus {{/message}}

{{#message}}{{{message}}}{{/message}}{{^message}}Votre envoi semble avoir été traité. Même si la réponse du serveur est positive, il est possible que votre envoi n'ait pas été traité. Pour améliorer ce message, veuillez contacter le développeur de cet outil de traitement de formulaires. En savoir plus {{/message}}

Top articles

Impérialisme et impérialisme colonial

• Référence bibliographique

Coquery-Vidrovitch Catherine. Impérialisme et impérialisme colonial. In: L’esprit économique impérial (1830-1970). Groupes de pression & réseaux du patronat colonial en France & dans l'empire. Paris : Société française d'histoire d'outre-mer, 2008. pp. 755-758. ( Publications de la Société française d'histoire d'outre-mer , 6)

www.persee.fr/doc/sfhom_0000-0002_2008_ant_6_1_1108

• RIS (ProCite, Endnote, ...)

IMPÉRIALISME ET IMPÉRIALISME COLONIAL

Catherine Coquery-Vidrovitch, professeure à l’Université de Paris 7-Denis Diderot

D’abord, une précision : ce n’est pas un débat théorique à la façon des écono¬ mistes ou des juristes. Nous sommes des historiennes, donc pragmatiques, et il s’agit plutôt d’un regard rétrospectif sur les idées majeures qui ont présidé à l’interprétation du phénomène colonial français depuis les indépendances (les années 1960) : en somme une historiographie des mots et des concepts sous-jacents dans le domaine de l’histoire économique.

Ce fut la grande discussion des années 1960-1975. Nous étions alors un groupe de jeunes chercheurs en sciences sociales diverses : quelques historiens, des sociologues, des anthropologues surtout (Claude Meillassoux...), un économiste (Samir Amin). Nous nous retrouvions pour discuter, en particulier, autour de la revue L’Homme et la Société , alors publiée par une sorte d’éditeur mécène, Jonas, qui avait fondé les éditions Anthropos. Nous étions de jeunes intellectuels marxistes (mais pas nécessairement communistes) remettant en cause le caté¬ chisme absurde imposé par le stalinisme des «cinq stades » obligatoires depuis la communauté primitive jusqu’au communisme radieux à venir, imposé comme le carcan modèle de toutes les sociétés (d’où aussi, à la même époque, des discus¬ sions animées sur le concept de «mode de production » 1.

Impérialisme ? Il fallait d’abord faire la différence entre l’Impérialisme en général (Rome, l’Egypte ancienne, Charles Quint, etc.) et l’impérialisme au sens économique contemporain du terme. C’est une idée développée par Immanuel Wallerstein : la différence entre les «empires mondes », et le système économi¬ que mondial. «L’empire-monde » avait des frontières économiques et politiques qui coïncidaient l’une avec l’autre. Le système économique mondial (ou système monde) ne connaît plus cette coïncidence 2. La domination économique n’a plus de frontières. L’application extrême en fut la Grande-Bretagne, qui devient libre-échangiste dès le milieu du xixe siècle, et pour un siècle : première puissance mondiale de l’époque, qui n’avait pas besoin de son empire colonial pour dominer le monde, d’où l’idée de Reluctant Empire, titre d’un ouvrage de J.K. Galbraith (1963) 3 : sa thèse est que la Grande-Bretagne n’a constitué un empire (l’exemple qu’il a choisi pour le démontrer est le cas de l’Afrique du Sud) que contrainte et forcée par les conditions politiques de l’époque, alors que sur le plan économique elle s’en serait volontiers passée.

1. Cf. l’ouvrage collectif qui en est résulté : Sur le mode de production asiatique, Paris, Editions sociales (2e édition complétée, 1973).

2. Immanuel Wallerstein, «L’économie monde », in Connaissance du Tiers-Monde , (publica¬ tion du laboratoire de même titre, Université Paris-7), Paris, 10/18, pp. 97-112.

3. J.K. Galbraith, The Reluctant Empire, British Policy on The South African Frontier, 1834-1864, Berkeley, University of California Press, 1963.

Academia.edu no longer supports Internet Explorer.

To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to  upgrade your browser .

Enter the email address you signed up with and we'll email you a reset link.

• We're Hiring!
• Help Center

L'impérialisme, un débat manqué de l'histoire contemporaine française?

2005, Afrique & histoire

Related Papers

François-Xavier Fauvelle

L'affirmation de l'identité dans l'Algérie antique et médiévale. COMBATS &RÉSISTANCES

Philippe LEVEAU

Revue d'histoire moderne et contemporaine

Francois Dumasy

Annales. Histoire, Sciences Sociales

... ries de terres : grands domaines extra-territoriaux appartenant ? l'Empereur et aux s?na teurs, territoires ruraux contr?l?s par des communaut?s urbaines ou par des tribus. La ... tion de M. B?nabou, avoir un comportement de colonis?7. Philippe Lev eau Universit? de Provence ...

Jean-Frédéric Schaub

Guerres mondiales et conflits contemporains

miho matsunuma

Joséphine Meunier

Afrique & Histoire, n° 2, octobre 2004, p. 7-16

Marianne Gonzalez Aleman

Malgré l’impact décisif de ses travaux dans l’ensemble de l’Amérique latine, François-Xavier Guerra reste un historien relativement méconnu en France, en dehors des milieux spécialisés latino-américanistes. En ce sens, le livre rassemblé par Annick Lempérière en manière d’hommage remplit une fonction essentielle : il présente à un public français l’importance de l’œuvre et de l’héritage historiographique de ce grand historien, professeur à l’université Paris 1, disparu prématurément en 2002. Les textes réunis ici permettent en effet d’apprécier le rôle-clé joué par F.-X. Guerra, non seulement dans le développement des études historiques consacrées à l’Amérique latine en France, mais aussi dans le renouveau des historiographies latino-américaines et dans la formation d’historiens français et étrangers.

Loading Preview

Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.

RELATED PAPERS

Cahiers libres

Françoise Vergès

Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine

Fabien Locher

Christophe PEBARTHE

pierre grosser

20 & 21: Revue d'histoire 141

Juan Pablo Scarfi

anne veisse

Guillaume Lachenal , Gaëtan Thomas

Nicolas Patin

özgür türesay

Sandro Landi

Revue d’histoire moderne et contemporaine 4/2015 (N° 64) , p. 162-164

Johann Petitjean

Multitudes, 59

Mohamed Amer Meziane

Joseph Yvon Thériault

Edenz Maurice

Annales: Histoire et Sciences sociales

M'hamed Oualdi

Guillemette Crouzet

Tumultes (in French)

Youssef Yacoubi

Revue française d'études américaines

Laetitia Zecchini

Leyla DAKHLI

Romain Bertrand

Caroline Izambert

CHRISTINE LARRAZET

Caroline Blonce

Franck Poupeau

Yevan Terrien

Jean M Hébrard

Espace Géographique, v. 42, p. 1-14, 2013

Federico Ferretti

Revue historique

Gwendal Châton

Andreas Nijenhuis-Bescher

Anthony Mangeon

Marion Brétéché

Emmanuel Droit

Le Cour Grandmaison Olivier

LE HOUEROU Fabienne

RELATED TOPICS

•   We're Hiring!
•   Help Center
• Find new research papers in:
• Health Sciences
• Earth Sciences
• Cognitive Science
• Mathematics
• Computer Science
• Academia ©2024

La formation des empires coloniaux

Doc. 1 les empires coloniaux européens.

Vocabulaire

• Une colonie  : Territoire étranger conquis, administré et exploité par un autre pays.
• Une métropole  : Pays qui contrôle des colonies.
• L'impérialisme  : Domination militaire, politique, économique ou culturelle exercée par un pays sur un autre.
• Les nationalités s'affirment en Europe au XIX e siècle :
• l'Allemagne et l'Italie achèvent leur unité en 1870 ;
• la France et le Royaume-uni sont en concurrence.

Notion Un empire colonial

Une erreur sur la page une idée à proposer .

Nos manuels sont collaboratifs, n'hésitez pas à nous en faire part.

Oups, une coquille

j'ai une idée !

Nous préparons votre page Nous vous offrons 5 essais

Histoire 3e_Leçon 1 : Les causes de l'impérialisme européen en Afrique

Introduction.

L'impérialisme est une doctrine qui préconise la domination des États forts sur les États les plus faibles. Au XIXe siècle les idées impérialistes triomphent en Europe et poussent cette dernière à se lancer à la conquête du continent africain. Plusieurs causes ont été avancées pour expliquer cet impérialisme.

• Numéro du mois
• Manière de voir
• Hors-séries

Les résistances africaines à la conquête et à l’occupation coloniales de leur continent (XIXe- XXe siècles)

Honoré Kabongo Mbiye

Après trois siècles d’esclavagisme et de traite transatlantique, les puissances européennes, alors en pleine industrialisation, entreprennent, au XIXe siècle, la conquête du continent africain. Les sociétés locales sont alors organisées suivant des modèles plus ou moins centralisés. Selon Honoré Kabongo Mbiye, docteur en histoire de l’université de Lubumbashi, leur résistance à la colonisation fut notamment entravée par leur incapacité à coordonner une riposte. Toutefois, quelques grands chefs africains s’efforcèrent de regrouper des forces et parvinrent à contrarier et à ralentir l’avancée européenne. Ce fut le cas du Soudan à la Somalie, en passant par l’Éthiopie, l’Afrique du Nord ou encore le Sénégal, le Dahomey et le Ghana, marqué par des heurts violents entre Britanniques et Ashantis pendant des décennies. Avec force détails, l’auteur revient, dans ce court traité documenté, sur les grands moments de ces résistances entre 1850 et 1935, et pendant les indépendances (1950-1960), qui, pour la plupart, restent méconnues des jeunes générations.

L’Harmattan, Paris, 2020, 120 pages, 13,50 euros.

Tous les livres du mois

Partager cet article ×

S’inscrire.

En cliquant sur «   S’inscrire   », je reconnais avoir pris connaissance de la politique de confidentialité du Monde diplomatique et des droits dont je dispose sur mes données personnelles.

À la « une »

• Suivre nos actualités
• Lettre d'information
• Nous contacter
• Édition électronique
• Abonnements
• Réabonnement
• Abonnements institutionnels
• Qui sommes-nous ?
• Editions internationales
• Les amis du Diplo
• Mentions légales
• Politique de confidentialité

Le Monde diplomatique

• Journal audio
• Les blogs du Diplo
• Cartographie

En ce moment :

• Prix littéraires

Un empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française, XIXe-XXIe siècle

Denis Cogneau

0 Réactions | 0 Partages

Empire colonial

Commentaires

Commenter ce livre

Développement durable-Ecologie

J'aimerais tant me tromper

Pierre Rabhi

Astérix Tome 39 : Astérix et le Griffon

Jean-Yves Ferri, Didier Conrad

Policier-Espionnage

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 28 : Le Dernier Espadon

Jean Van Hamme, Teun Berserik, Peter Van Dongen

Littérature française

La plus secrète mémoire des hommes

Mohamed Mbougar Sarr

Littérature étrangère

Pour rien au monde

Ken Follett

Romans graphiques

Le jeune acteur Tome 1 : Aventures de Vincent Lacoste au cinéma

Riad Sattouf

S'adapter

Clara Dupont-Monod

Mortelle Adèle : Show Bizarre ! Avec 1 CD audio

Mr Tan, Diane Le Feyer

Autres collections (6 à 9 ans)

Jack et la grande aventure du cochon de Noël

J.K. Rowling

Premier sang

Amélie Nothomb

Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 2 : Tu le sais bien, le temps passe

Catherine Nay

Actualité politique France

L'Avenir en commun. Le programme pour l'Union populaire, Edition 2022

Jean-Luc Mélenchon

Science-fiction

Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu

Largo Winch Tome 23 : La frontière de la nuit

Eric Giacometti, Philippe Francq

Réalistes, contemporains

Je m'appelle Kylian

Faro, Kylian Mbappé

Le monde sans fin

Jean-Marc Jancovici, Christophe Blain

Stephen King

Shonen/garçon

Dragon Ball Super Tome 15 : Moro l'astrophage

Akira Toriyama, Toyotaro

La France sous nos yeux. Economie, paysages, nouveaux modes de vie

Jérôme Fourquet, Jean-Laurent Cassely

Spy X Family Tome 6

Tatsuya Endo

CD K7 Littérature

L'Inconnu de la forêt

Harlan Coben

Les Strates

Pénélope Bagieu

Gestion des émotions

La clé de votre énergie. 22 protocoles pour vous libérer émotionnellement

Natacha Calestrémé

Demon Slayer : Spin-off

Ryoji Hirano

Top Articles

Aucune suggestion trouvée

Compte personnel

Pas encore de compte ?

Créer un compte

Accès distant

Non connecté(e)

• Sciences Humaines et Sociales
• Sciences, techniques et médecine
• Droit et Administration
• À propos de cairn.info

Recherches récentes

• quod voluptatem
• optio suscipit
• voluptatum eos
• quis debitis

Des idées pour vous

Un monde en abîme 2008, chapitre 4. théorie de l’histoire, époque, impérialisme.

• Par André Tosel

Pages 127 à 179

Chapitre d’ouvrage

La conscience d’historicité est le grand acquis des philosophies de l’histoire des xviiie et xixe siècles. Mais cet acquis doit désormais être séparé des présupposés métaphysiques de ces philosophies. La crise de ces philosophies a franchi un seuil d’irréversibilité avec la chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS en 1989. Une nouvelle conscience historique est désormais formée sur la base de cette crise. Il ne nous suffit plus de poser que l’homme se découvre comme être fondamentalement historique, capable de se faire en faisant l’histoire, en transformant son milieu en monde humain et en se transformant lui-même. Nous doutons désormais que les milliards de vies humaines qui ont existé depuis la nuit des temps, que la multitude des entreprises humaines, avec leurs représentations, leurs mythes, leurs valeurs, puissent s’organiser selon une logique effective, en manifestant un sens capable de racheter les violences, les massacres, les injustices de tout ordre. Le terrible xxe siècle promettait le progrès, une forme supérieure d’être-en-commun et il a engendré les pires violences. Certes, il est impossible d’assimiler le communisme soviétique au nazisme, – il a mieux valu pour l’humanité que l’emporte Staline plutôt que Hitler –, mais quel échec, que d’erreurs et d’horreurs ! La philosophie de l’histoire, surtout en sa forme dominante marxiste, se voulait théorie non spéculative de l’histoire, mais elle avait hérité des philosophies progressistes de l’histoire l’idée qu’un sens immanent se dégageait de cette logique des événements et que ce sens orientai…

0"> Ce chapitre est en accès conditionnel

Acheter ce chapitre.

Ajouter au panier

Acheter cet ouvrage

Cairn.info, plateforme de référence pour les publications scientifiques francophones, vise à favoriser la découverte d’une recherche de qualité tout en cultivant l’indépendance et la diversité des acteurs de l’écosystème du savoir.

• Que sais-je ? / Repères
• Listes de lectures

Avec le soutien de

Retrouvez cairn.info sur.

• Conditions d’utilisation
• Conditions de vente
• Politique de confidentialité
• Gestion des cookies
• Accessibilité : partiellement conforme

185.194.105.172

Toutes les institutions