Dictionnaire de philosophie en ligne
Comment faire un plan de dissertation ?
Comment faire un plan de dissertation de philosophie ? Comment construire une grande partie, une sous partie ou une transition ? Cet article explique la méthode et les erreurs à éviter.
La base : 3 parties, 3 sous-parties
Un plan de dissertation a toujours la même structure : 3 grandes parties, qui contiennent chacune 3 sous parties. C’est le plan le plus courant et bien souvent le seul enseigné. Si en théorie on peut s’en écarter, en pratique ce n’est presque jamais une bonne idée.
Certains professeurs évoquent des plans en 2 ou en 4 parties, mais il est rare qu’ils aillent jusqu’à les utiliser couramment ou à proposer une méthode les concernant. Le plan 3×3 est de fait celui auquel s’attend votre correcteur et le seul vraiment en usage.
Une dissertation de philo contient donc 9 sous-parties. Chacune d’elle contient une idée, quelque chose que vous allez affirmer. Retenez donc que vous n’avez besoin que de 9 idées pour faire une dissertation. C’est à la fois très peu et beaucoup.
Si vous vous préparez un concours comme le CAPES de philosophie, votre plan sera plutôt un 3x3x2. Chaque sous-partie aura alors des sous-sous-parties et il vous faudra 18 idées pour remplir votre devoir.
Construire une grande partie
Voir aussi → Comment trouver la problématique ?
Une grande partie est une section de la dissertation qui étudie le problème posé et tente d’y répondre. Chaque grande partie a une unité, c’est-à-dire une cohérence interne : elle ne part pas dans toutes les directions.
Cette unité s’appuie sur un des points suivants (au moins) :
- l’aspect étudié dans la partie (moral, esthétique, etc.)
- la façon dont on l’étudie (point de vue collectif, individuel, etc.)
- le sens des mots employés
Exemple . En philosophie, on peut aborder l’idée de temps dans son aspect scientifique ou son aspect métaphysique . On peut parler du temps vécu individuellement ou du temps collectif, celui de l’ Histoire . On peut s’intéresser au temps mesuré par les montres… ou au temps comme timing , comme bon moment pour agir.
Si l’on veut que tout ça reste compréhensible, il ne faut parler que d’une seule chose à la fois. Votre grande partie va donc choisir un axe qui fera son unité. Au sein de cette partie, vous ne parlerez que du temps en « ce sens là », et les autres sens seront abordés ailleurs dans la copie. Votre plan étudiera donc 3 axes afin de résoudre le problème posé.
Là encore, les choses sont plus complexes si vous préparez un concours. Vous pourrez choisir un sens du mot pour faire l’unité de la grande partie, et travailler ce sens sous différents points de vue (collectif, individuel) au sein des sous-parties (par exemple).
Construire une sous-partie
Article détaillé → Comment faire une sous-partie ?
Une sous-partie contient 2 éléments : une idée et une raison d’accepter cette idée. C’est la brique de base de votre propos et de votre plan : elle doit affirmer quelque chose clairement, sans détour, et donner une raison de vous croire. En pratique, on commence toujours par trouver des idées et des arguments. C’est seulement après qu’on les range dans des grandes parties. D’où l’importance d’avoir le plus d’idées possibles, pour ne garder que les plus solides philosophiquement.
Ce que vous affirmez dans une sous-partie doit avoir « quelque chose de vrai » auquel vous ne renoncerez pas, même à la fin de votre devoir. Vous ne devez jamais poser une idée et la rejeter complètement trois paragraphes plus loin.
Vous pouvez la nuancer, la préciser ou la critiquer, mais pas l’abandonner à 100%. Une dissertation ne contient que 9 idées : ne perdez pas de temps à parler d’une chose pour dire ensuite que c’était complètement faux.
Construire une progression
Une dissertation de philo est en partie notée sur sa progression. Votre réflexion doit progresser : votre point d’arrivée doit être plus abouti intellectuellement que votre point de départ. Ce que vous affirmez au début va être nuancé, complété et enrichi tout au long du devoir.
Une méthode facile pour créer de la progression est de critiquer ce qu’on a dit plus tôt dans la copie. On s’aperçoit que ce qu’on a affirmé :
- était un peu trop simple
- ne prenait pas en compte un point important
- utilisait un argument insuffisant
- ou toute autre limite…
Il ne s’agit pas de rejeter ce qu’on a dit, mais de reconnaître que ça n’était pas suffisant, que ça avait des limites. Ce n’était pas faux ou absurde, c’était imprécis ou valable uniquement dans certains contextes, etc.
Un moyen très mécanique de créer de la progression est d’organiser chaque grande partie de la façon suivante :
- une critique de cette idée
- une nouvelle idée ou version plus riche de l’idée de départ
Avec cette méthode, vous êtes certain que votre copie progresse. Votre plan est toujours le même, quel que soit le sujet. Vous savez toujours quelle est la structure interne de vos grandes parties.
Bien sûr, cela peut conduire à des copies plus pauvres, car vous n’avez pas autant d’idées originales et variées. Mais pour débuter en dissertation, ça mérite d’être essayé. Vous pourrez ensuite vous améliorer.
Encore une fois, les plans de concours de philo sont un peu différents. Dans un 3x3x2, chaque sous-partie est composée de 2 idées : 1 idée originale (c’est la 1re sous-sous-partie) et 1 critique de l’idée de départ (la 2e sous-sous-partie ).
Faire une transition
La transition est la dernière étape de certaines grandes parties. Après avoir fini la 3e sous-partie, on présente une limite qui justifie qu’on change d’axe, qu’on aborde un nouvel aspect du sujet ou qu’on l’étudie sous un angle différent.
La transition n’est utile qu’à la fin de la 1re et de la 2e grande partie. En fin de 3e grande partie, il n’y en a pas besoin. À ce stade, vous avez déjà tout dit et il n’y a pas de nouvelle grande partie à annoncer. Passez directement à la conclusion .
Notez qu’il n’y a pas besoin de transitions entre les sous-parties d’une même grande partie. Avec la méthode ci-dessus, on passe d’une idée à sa critique, puis au dépassement de cette critique. Il n’est pas utile d’expliquer ce passage au moyen d’une transition : c’est le contenu même de la sous-partie qui fournit l’explication.
Les erreurs à éviter
Ne pas faire de plan . Une dissertation de philo doit résoudre un problème intellectuel. Le plan est le descriptif de chacune des étapes qui mènent cette résolution. Pas de plan = pas résolution.
Travailler sans brouillon . Vous avez un brouillon avec la problématique, les idées, les arguments et les transitions. Vous ne pouvez pas rédiger un texte qui articule clairement 9 idées si vous n’avez pas déjà tous les éléments à portée de main dans un plan détaillé.
Faire un plan de dissertation à 2 ou 4 parties. Ces plan font appel à une méthode profondément différente. Ce ne sont pas des variations du « 3×3 » avec juste une partie de moins ou de plus. Ils sont à proscrire si vous ne connaissez pas leurs méthodes.
Penser en « thèse / antithèse / synthèse » . On résume souvent la structure de la dissertation par cette formule célèbre. La 1re grande partie serait la thèse : on y affirme une idée principale. La 2e partie s’opposerait à cette idée : ce serait l’antithèse. Enfin, le dernier temps réconcilierait les deux en dépassant la contradiction.
Oubliez ce modèle : il est caricatural et empêche de réfléchir sérieusement. Il laisse croire que la dissertation consiste à dire une chose, puis son contraire, et à ensuite bricoler un mélange des deux. Ce n’est pas un hasard si on le ridiculise en disant « thèse / antithèse / foutaise » ou en le réduisant à « oui / non / peut-être ».
De plus, une grande partie n’a pas d’idée principale, de thèse qui ferait l’unité de la partie et qu’on défendrait tout du long des 3 sous-parties. On l’a vu, une grande partie a un axe qui permet d’organiser les idées, pas une sorte de « super-idée » qui serait à la fois partout et nulle part dans la partie.
Donner un titre à ses grandes parties au brouillon . Quand on fait un plan détaillé, on est tenté de donner un titre à ses grandes parties. Ça donne l’impression d’avancer, mais pas du tout. Un titre n’est pas une idée.
Un bon plan détaillé, c’est une phrase qui exprime une idée et en dessous plusieurs phrases qui expliquent pourquoi cette idée est bonne. Quand vous avez ça pour chaque sous-partie, tout est fait.
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Plan de dissertation philosophique : modèle word à remplir.
Voici un guide pour structurer un plan de dissertation philosophique . En philosophie, le plan est essentiel pour organiser et développer une réflexion logique et approfondie, en s’appuyant sur des concepts et des arguments qui éclairent le sujet.
Guide pour un Plan de Dissertation Philosophique
1. comprendre le sujet et analyser la problématique.
- Lire attentivement le sujet : Identifiez les mots-clés et repérez les concepts philosophiques. Par exemple, un sujet comme « La liberté est-elle illusoire ? » demande une réflexion sur le concept de liberté et son éventuelle illusion.
- Formuler une problématique : Transformez le sujet en question philosophique, pour guider la réflexion. Elle doit être précise et permettre d’aborder le sujet sous plusieurs angles.
2. Choisir un Type de Plan
En philosophie, deux types de plans sont courants : le plan dialectique et le plan analytique . Choisissez celui qui convient le mieux au sujet.
- Thèse : Présentation d’un premier point de vue favorable à la question.
- Antithèse : Présentation du point de vue opposé.
- Synthèse : Dépassement du conflit pour proposer une réponse nuancée.
- I. Constat : Exposition de la situation actuelle ou des termes du problème.
- II. Causes : Analyse des raisons ou origines du phénomène.
- III. Conséquences ou solutions : Exploration des effets du problème ou des solutions possibles.
3. Structure du Plan de la Dissertation Philosophique
Chaque partie du plan est composée de plusieurs étapes :
Introduction
- Accroche : Une citation ou une question qui interpelle le lecteur sur le sujet.
- Définition des termes : Explication des concepts clés du sujet.
- Problématique : Formulation de la question centrale.
- Annonce du plan : Brève présentation de la structure du développement.
Développement
- Exemple : Pour un sujet comme « La liberté est-elle illusoire ? », la thèse pourrait affirmer que la liberté existe bel et bien, car les individus font des choix quotidiens qui révèlent leur autonomie.
- Exemple : La liberté est illusoire, car les actions humaines sont conditionnées par des facteurs externes comme les lois de la nature, la société, ou l’inconscient.
- Exemple : La liberté peut exister sous certaines conditions : l’autonomie ne signifie pas l’absence totale de contraintes, mais la capacité de les comprendre et de faire des choix éclairés.
- Synthèse des arguments : Rappelez brièvement les idées principales.
- Réponse à la problématique : Apportez une réponse claire et nuancée à la question posée.
- Ouverture : Terminez par une question ou une réflexion qui élargit le sujet, sans introduire de nouvelles idées.
Exemple de Plan pour un Sujet Philosophique
Sujet : « Le bonheur dépend-il de nous ? »
- Introduction :
- Accroche : « Le bonheur est l’objet de la quête humaine depuis l’Antiquité. »
- Définition : Préciser le bonheur comme état de satisfaction durable.
- Problématique : Peut-on agir pour être heureux ou sommes-nous soumis à des facteurs externes ?
- Annonce du plan : Nous examinerons d’abord si le bonheur dépend de notre volonté, puis nous analyserons ses limites, avant de proposer une vision nuancée.
- Développement :
- Exemple : Les stoïciens affirment que le bonheur est lié à la maîtrise de soi.
- Exemple : Les épreuves de la vie, la santé, et les relations humaines affectent notre bonheur.
- Exemple : Selon les philosophes modernes, l’acceptation de la réalité est essentielle au bonheur.
- Conclusion :
- Synthèse : Le bonheur dépend en partie de nos choix, mais aussi de notre capacité à accepter l’incertitude de la vie.
- Réponse à la problématique : Le bonheur est à la fois une quête intérieure et une acceptation de l’imprévisible.
- Ouverture : Cette réflexion nous invite à repenser le bonheur comme un équilibre entre autonomie et adaptation.
Ce guide vous aide à structurer efficacement votre dissertation philosophique pour répondre de manière cohérente et approfondie à la problématique posée.
Voici quelques exercices supplémentaires de dissertation, chacun avec une problématique à explorer. Ces exercices vous permettront de vous entraîner à structurer une réflexion, à organiser un plan, et à développer des arguments logiques.
Exercice 1 : « La culture est-elle un obstacle ou un moyen d’émancipation ? »
- Problématique : La culture, qui englobe les traditions, les valeurs, et le savoir transmis, peut-elle vraiment libérer l’individu ou constitue-t-elle parfois une entrave à son développement personnel ?
- I. Thèse : La culture est un moyen d’émancipation car elle offre des connaissances et des repères qui permettent de comprendre et d’interagir avec le monde.
- II. Antithèse : Cependant, elle peut être un obstacle lorsque les normes et traditions contraignent l’individu dans une vision rigide de la société.
- III. Synthèse : La culture peut être un vecteur d’émancipation si elle évolue et intègre des valeurs de liberté et de réflexion critique.
Exercice 2 : « Le bonheur dépend-il uniquement de nous ? »
- Problématique : Peut-on agir pour être heureux ou le bonheur dépend-il principalement des circonstances extérieures ?
- I. Thèse : Le bonheur dépend de nous, car il repose sur nos choix, nos attitudes, et notre capacité à apprécier la vie.
- II. Antithèse : Néanmoins, le bonheur est influencé par des facteurs extérieurs comme la santé, les relations et le contexte socio-économique.
- III. Synthèse : Le bonheur est un équilibre entre notre capacité à gérer nos attentes et les influences de notre environnement.
Exercice 3 : « Faut-il toujours dire la vérité ? »
- Problématique : La vérité est-elle une obligation morale dans toutes les situations, ou existe-t-il des circonstances où il vaut mieux la taire ?
- I. Thèse : Dire la vérité est essentiel pour maintenir la confiance et la transparence dans les relations humaines.
- II. Antithèse : Cependant, certaines vérités peuvent causer des souffrances inutiles ou être mal comprises, justifiant parfois le recours au mensonge.
- III. Synthèse : Il est préférable de dire la vérité, mais avec discernement et en tenant compte des conséquences pour autrui.
Exercice 4 : « L’art doit-il être utile ? »
- Problématique : L’art doit-il remplir une fonction sociale ou morale, ou peut-il exister indépendamment de toute utilité ?
- I. Thèse : L’art peut avoir une fonction utile en éduquant, sensibilisant ou en dénonçant les injustices.
- II. Antithèse : Cependant, l’art peut aussi se libérer de toute utilité pour n’exister que pour lui-même, comme une simple recherche de beauté ou d’émotion.
- III. Synthèse : L’art peut être à la fois utile et libre, capable de toucher et de faire réfléchir sans nécessairement chercher une utilité immédiate.
Exercice 5 : « La justice est-elle toujours juste ? »
- Problématique : La justice humaine, imparfaite et soumise aux lois, garantit-elle l’équité, ou est-elle parfois source d’injustices ?
- I. Thèse : La justice est fondée sur des principes d’équité qui visent à protéger les droits de chacun.
- II. Antithèse : Pourtant, les lois peuvent être imparfaites, et les décisions de justice biaisées ou influencées par des contextes spécifiques.
- III. Synthèse : La justice humaine peut tendre vers l’équité, mais elle doit s’adapter et évoluer pour répondre aux besoins de chaque époque.
Ces exercices permettent d’aborder différents concepts philosophiques et d’explorer des thèmes tels que la vérité, le bonheur, la culture, la justice, et l’art.
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Philosophie : Comment réussir son plan de dissertation ?
- Philosophie
- Julien Lagalle
- 17 Juin 2024
Au sommaire de cet article 👀
Une des contraintes formelles de l’épreuve de dissertation de philosophie concerne le plan : ton argumentation doit se déployer en trois moments, et cet aspect est souvent mal maîtrisé par les lycéens. Aujourd’hui, on te donne quelques conseils pour construire un plan efficace et convaincant !
La structure du plan
Le plan de dissertation de philosophie est en trois parties : c’est un attendu qu’il est facile de respecter et qu’il serait imprudent de contourner. Une fois rédigées, ces parties forment le développement de la dissertation. En France (héritage chrétien oblige), on a tendance à tout construire en trois parties, y compris les parties elles-mêmes, mais tu n’es pas obligée d’articuler tes parties en trois sous-parties chacune ! En général, on s’attendra à deux à quatre sous-parties par partie, selon le nombre d’arguments que tu veux défendre et approfondir.
Enfin, chaque partie doit être accompagnée d’une transition critique, qui permet de passer à la partie suivante. Il ne faut pas que les deux parties soient simplement juxtaposées, au contraire la progression doit sembler logique d’une partie à l’autre. Il ne s’agit pas simplement de répondre “oui” dans une première partie, puis “non” dans la deuxième, mais la transition doit mettre en évidence les insuffisances de la réponse proposée dans la première partie, et présenter la réponse de la deuxième partie comme un dépassement légitime de ces insuffisances ; de même pour le passage de la deuxième à la troisième partie.
Comme le sujet de la dissertation aura la forme d’une question, la plupart des plans permettront de répondre d’un côté par oui, de l’autre côté par non. Tu peux aussi inverser cet ordre : en général, la première partie est celle dont l’argument est le plus faible (même s’il doit évidemment tenir un minimum la route), ce qui permet, en le critiquant, d’introduire la partie suivante. Il est donc tout à fait possible que de répondre au sujet par non soit plus efficace pour ton argumentation que de répondre par oui.
Il est primordial de comprendre que chaque partie doit être comme un grand argument répondant à la question du sujet, ce que l’on appelle une thèse. Chacune de tes parties doit répondre à la question du sujet, et leur succession doit être une façon de progresser dans tes réponses, jusqu’à la réponse la plus forte, dont tu défendras la vérité en conclusion.
Deux choses sont donc à proscrire. D’abord, il ne faut jamais diviser le sujet. Ensuite, il faut que les parties soient des thèses, et non des thèmes. Par exemple, dans un sujet tel que “La morale est-elle la meilleure des politiques ?”, il ne faut surtout pas traiter d’abord la morale, puis la politique, parce que, dans ce cas, tu divises le sujet au lieu d’y répondre. Le sujet porte justement sur l’articulation entre morale et politique, et c’est de cette articulation que surgit un problème : si tu divises le sujet, alors le problème disparaît avant même d’être traité, et tu te prives des moyens de démarrer une réflexion philosophique. D’autre part, si tu fais cela, tes parties sont alors des thèmes : tu “parles de” la morale, tu “parles de” la politique, tu dis des choses à leur propos. Il faut qu’elles soient des thèses : il faut affirmer quelque chose, et non pas seulement parler des notions du sujet. En première partie, il s’agit par exemple de défendre que la morale est effectivement la meilleure des politiques, avant de montrer l’insuffisance de cette thèse et de faire valoir l’intérêt de la thèse adverse. L’avantage de faire cela, c’est aussi que cela te permet de développer ton argumentation de façon plus structurée, là où procéder par thèmes conduit presque toujours à disperser une argumentation dans des directions qui confinent rapidement au hors-sujet.
Lire aussi : L’homme et l’animal, option HLP
À quoi ressemble un bon plan ?
Il peut être difficile d’acquérir la technique du plan de dissertation, et c’est avant tout en s’entraînant que ce savoir-faire se développera. Je te propose quelques explications pour t’aider à mieux t’y retrouver dans les attentes du correcteur en la matière.
On apprend souvent qu’un bon plan prend la forme “thèse – antithèse – synthèse”, ce qui n’est pas assez précis pour donner une idée d’à quoi ressemble un bon plan. Il est vrai que, la plupart du temps, les deux premières parties pourront être comprises comme étant, l’une une réponse par l’affirmative, l’autre une réponse par la négative : c’est ce que l’on appelle la thèse et l’antithèse. L’idée du plan en “thèse – antithèse – synthèse”, c’est que, étant donné que les réponses sont toutes les deux limitées et exposées à une critique, il faut dépasser ces deux positions pour en assumer une troisième, qui réunirait l’intérêt des deux premières réponses, tout en dépassant leurs limites. Un bon plan doit seulement proposer trois grands moments argumentatifs disposés de telle manière que le deuxième puisse pallier les insuffisances du premier, et le troisième pallier celles du deuxième. La troisième partie est ainsi relativement libre, et te permet de prendre position avec davantage de nuance qu’en répondant simplement par oui ou non.
Les deux écueils symétriques à éviter sont celui du passage du coq à l’âne et celui de la répétition. Le premier écueil consiste à passer d’une partie à l’autre sans qu’il y ait vraiment de connexion claire entre les deux parties : les parties doivent toutes répondre à la question du sujet, et être aménagées de façon à ce qu’une transition critique puisse permettre de passer de l’une à l’autre sans que l’on ait l’impression d’un manque de liant. En particulier, tu ne peux pas simplement renier ta première partie au moment de passer à ta deuxième partie : le passage à une nouvelle partie est une critique et un dépassement, mais doit conserver une partie des acquis des parties précédentes. En bref, tu ne peux pas simplement te contredire : tout ce que tu dis doit être vrai dans une certaine mesure, jusqu’à la dernière partie, qui est ta dernière affirmation, la plus solide et la plus étayée.
Le second écueil est celui de la répétition. Mettons que, face au sujet “La morale est-elle la meilleure politique ?”, tu répondes d’abord par l’affirmative, en montrant par exemple que la meilleure politique est la politique la plus conforme au bien, et donc à la morale ; en deuxième partie, tu pourrais souligner les limites de cette approche en présentant l’inefficacité d’une politique morale, qui ne parviendrait même pas à maintenir la stabilité de l’État, et donc se contredirait comme politique. Dans ce cas, que faire en troisième partie ? L’erreur serait de reprendre tel quel, ou quasiment, l’argument de la première partie : ce serait un pur retour en arrière, et ton plan doit au contraire progresser jusqu’à l’affirmation la plus solide. Le problème se confond ici avec celui de la troisième partie, qu’il est parfois difficile de construire.
Lire aussi : Comment rédiger l’introduction de sa dissertation de philosophie ?
Quelques types de plan
Il est plus facile de construire cette troisième partie si la construction des deux premières parties aménage déjà un espace pour un retournement final bien amené. Pour aménager cet espace, le plus facile est d’être déjà en possession d’une petite trousse à outils constitués de quelques “schémas de plan”. Il ne s’agira pas de copier ces plans et de forcer les sujets à entrer à l’intérieur, mais de s’en inspirer pour voir si certains sujets ne pourraient pas convenir à un traitement similaire.
En général, les deux premières parties prennent la forme d’une réponse par l’affirmative, puis d’une réponse par la négative. Mais cette opposition peut être beaucoup plus nuancée. Par exemple, certains sujets offrent la possibilité de développer plusieurs interprétations d’un terme du sujet. Dans le sujet “La morale est-elle la meilleure politique ?”, “meilleur” a un sens ambigu : est-ce que cela signifie “plus conforme au bien”, ou bien “plus efficace” ? Les deux premières parties peuvent prendre le terme dans ses deux sens (du point de vue du bien, la morale est la meilleure politique ; mais, du point de vue de l’efficacité, elle est la pire), et la troisième dépasser cette opposition en montrant qu’une certaine conformité au bien est efficace (par exemple, au début de l’Empire allemand, le chancelier Bismarck améliore progressivement les conditions de vie des ouvriers pour éviter la montée des mouvements socialistes : c’est à la fois une manœuvre politique efficace et une action aux effets bénéfiques immédiats).
Il est aussi possible de répondre par l’affirmative et la négative en jouant sur les paradigmes, les doctrines et les systèmes. Par exemple, pour le sujet “Devons-nous rechercher le bonheur ?”, adopter un point de vue épicurien conduit à répondre par l’affirmative, tandis qu’adopter un point de vue kantien conduit à répondre par la négative.
Il est aussi possible de remettre en question certains présupposés du sujet, si l’aporie issue des deux premières parties est indépassable – par conséquent, ne recours à ce procédé, selon le sujet, qu’en troisième partie. Par exemple, pour le sujet “La nature est-elle injuste ?”, il est possible, en troisième partie, de remettre en question le présupposé selon lequel la nature pourrait être juste ou injuste : ne se situe-t-elle pas en-dehors du domaine du juste et de l’injuste ?
Un problème, dans certains cas, est celui de la “partie critique”. Il est en effet possible, pour certains sujets, de rédiger toute une partie, souvent la seconde, pour critiquer la première : dans ce cas-là, le plan prend la forme “thèse 1 – critique de la thèse 1 – thèse 2”. Toutefois, ce cas est rare ; la plupart du temps, la meilleure chose à faire est d’intégrer la “partie critique” soit à la partie précédente, soit à la partie suivante. Par exemple, pour le sujet “La morale est-elle la meilleure politique ?”, il est possible de faire une critique de la première partie en son sein même, par exemple en montrant, en fin de première partie, les limites de l’affirmation selon laquelle la morale est la meilleure des politiques ; la deuxième partie, ensuite, se charge de montrer en quoi elle est même, d’un certain point de vue, la pire. Dans ce cas-là, la transition d’une partie à l’autre rappelle surtout la critique en quelques mots et annonce la partie suivante en la justifiant.
En dernière instance, le plus crucial est d’être attentif à la singularité de chaque sujet. L’épreuve de philosophie vise en effet à aiguiser ta faculté de juger, c’est-à-dire ici ta capacité à accorder un traitement individuel à chaque sujet proposé, sans y plaquer un modèle de plan prédéfini. La philosophie a pour but de te faire penser , et il n’est jamais inutile, dans la vie, de savoir penser avec souplesse.
Lire aussi : La parole, option HLP
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- Dissertation
Exemple de dissertation de philosophie
Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).
Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.
Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.
Table des matières
Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).
Sujet de la dissertation de philosophie : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».
Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».
Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie
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Essayez le correcteur IA
Sujet de la dissertation de philosophie : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».
Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».
Sujet de la dissertation de philosophie : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».
Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?
Citer cet article de Scribbr
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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 2 novembre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/
Cet article est-il utile ?
Justine Debret
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Cet article est un résumé des principales étapes de la méthodologie de la dissertation de philosophie. Vous pouvez également retrouver la méthode en vidéos ici.
Le travail au brouillon :
- Commencez par analyser le sujet.
Pour faire une bonne dissertation, il faut d’abord bien comprendre la question qui est posée. Commencez par analyser chaque terme du sujet : demandez-vous ce que signifient les mots employés, comment vous pourriez les définir, ce qu’ils évoquent, à quels concepts vous pouvez les associer et à quels aspects du cours ou à quels auteurs étudiés vous pouvez les rattacher.
Pour bien comprendre la question, essayer de la reformuler en n’oubliant aucun aspect important : cela vous permet de comprendre exactement ce qui est demandé afin de ne pas faire de hors-sujet ! C’est une des étapes les plus importantes de la méthodologie de la dissertation de philosophie.
- Trouver des idées.
Une fois que vous avez bien compris le sujet, il faut vous demander ce que vous pourriez répondre à cette question et surtout comment vous pourriez défendre vos réponses, c’est-à-dire les argumenter, les justifier. Mais, vous ne devez pas vous contenter d’une seule réponse : il faut que vous vous demandiez quelles objections on pourrait vous faire, comment on pourrait envisager les choses autrement, etc. Il s’agit de dialoguer avec vous-mêmes !
En fait, vous devez trouver quels arguments permettraient de défendre les deux réponses possibles (oui et non) : l’objectif est de comprendre la complexité de la question, autrement dit de saisir pourquoi elle pose un problème qui ne permet pas de donner une réponse unique et définitive. En d’autres termes, vous devez comprendre pourquoi elle suscite un débat !
Pour trouver des idées, il faut réfléchir ! Mais vous pouvez aussi vous référer au cours, aux auteurs étudiés, vous pouvez également analyser des exemples, des références littéraires ou cinématographiques, etc.
- Construire la problématique.
Une fois que vous avez trouvé suffisamment d’idées, vous devez essayer de formuler précisément le problème que soulève ce sujet. Une problématique, en philosophie, c’est ce qui permet de comprendre pourquoi on ne peut pas répondre de manière immédiate, unique et définitive à la question qui est posée. Si cela n’est pas possible, c’est parce que la question posée suscite un débat qui oblige à envisager plusieurs éléments de réponse pour comprendre la complexité de la réalité évoquée.
Pour construire la problématique, il faut suivre trois étapes :
Commencez par énoncer et expliquer brièvement la réponse la plus évidente que l’on pourrait donner à cette question. Cette réponse correspond le plus souvent au sens commun : ce que l’on pense spontanément sans avoir réfléchi à la question.
Expliquer ensuite quelle objection on pourrait faire à cette première thèse : vous pouvez vous appuyer sur un exemple que vous analyserez brièvement. Cette objection permet de faire surgir la dimension problématique en montrant que la réponse n’est pas aussi simple et évidente que l’on pouvait le penser, parce qu’une difficulté surgit. Utilisez des définitions des termes du sujet.
Ensuite, vous présentez une nouvelle objection à la thèse précédente en vous appuyant sur des définitions et un exemple.
- Construire le plan.
Votre plan doit comporter obligatoirement trois parties : les deux premières correspondent aux deux premières étapes de votre problématique.
La première partie expose de manière détaillée la réponse la plus évidente, immédiate que l’on peut donner au sujet : cette réponse correspond le plus souvent au sens commun. Il s’agira donc d’expliquer pourquoi on peut être amené à penser cela.
La deuxième partie expose les objections que l’on peut faire à cette thèse immédiate : cette deuxième partie est plus « philosophique » parce qu’elle présente un raisonnement plus approfondi.
La troisième partie approfondit encore le raisonnement en apportant une nouvelle idée : CE N’EST PAS une synthèse, c’est-à-dire un mélange des deux premières parties. Il s’agit de défendre la thèse avec des arguments plus forts qui résistent aux objections de la deuxième partie.
Par exemple : pour le sujet « peut-on forcer quelqu’un à être libre ? », la troisième partie explique pourquoi on peut dire, à la fois, que la liberté n’est pas compatible avec la contrainte (1 ère partie), et que la contrainte est nécessaire pour que les hommes deviennent libres (2 ème partie). La résolution de cette contradiction se trouve dans le concept d’autonomie. En effet, la vraie liberté consiste à être autonome, c’est-à-dire à être capable de se donner soi-même des règles, mais cette autonomie n’est pas innée : elle ne peut être développée que par l’intériorisation et la compréhension des contraintes. Autrement dit, l’homme ne peut devenir autonome qu’à partir du moment où il a d’abord été forcé à respecter des règles (rôle de l’éducation), règles qu’il est ensuite devenu capable de comprendre et de s’appliquer par lui-même grâce à sa raison.
Méthodologie de la dissertation de philosophie : La Rédaction
- L’introduction
L’introduction comporte deux parties :
Le premier paragraphe est la présentation détaillée de la problématique.
Le deuxième paragraphe est l’exposé rapide du plan que vous allez suivre : présentez rapidement l’idée principale de chaque partie.
- Le développement
Chaque partie doit commencer par l’annonce de l’idée principale que vous allez défendre dans cette partie, et elle doit se terminer par un rapide bilan de ce que vous avez montré dans cette partie. Par ailleurs, entre deux parties, vous devez faire suivre le bilan d’une transition qui doit faire apparaître une difficulté posée par l’idée que vous venez de défendre. Cette transition permet de montrer pourquoi il faut poursuivre la réflexion en envisageant une nouvelle réponse, ou une nouvelle idée.
Chaque partie doit comporter plusieurs arguments donc plusieurs sous-partie : au minimum deux ! Ces arguments peuvent être de plusieurs nature, mais ils doivent tous être précisément et clairement expliqués. Ce peut être : l’analyse d’une définition, une idée personnelle, une idée exposée en cours, une thèse développée par un auteur, l’analyse d’un exemple, la référence à un livre ou un film, ou tout autre œuvre culturelle.
Enfin, vous devez définir clairement chaque concept important que vous utilisez. La première partie doit contenir au moins la définition des termes importants du sujet, mais vous pouvez apporter de nouveaux concepts jusque dans la troisième partie : il faudra alors les définir.
- La conclusion
La conclusion comporte trois parties : 1. La reprise rapide de la question posée par le sujet et du problème qu’elle soulevait. 2. Le résumé de votre développement. 3. Une ouverture qui explique quelle nouvelle question votre raisonnement ouvre : il s’agit de montrer que la réflexion peut se poursuivre, éventuellement en faisant le lien avec une autre notion du programme.
J’espère que ce résumé de la méthodologie de la dissertation de philosophie vous aidera a bien commencé, vous trouverez encore davantage de conseils sur la page Méthode .
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Tutoriel n°8 (dissertation/Terminale) : le plan de la dissertation de philosophie (2/2)
Dans ce nouveau tutoriel sur la dissertation de philosophie, je vous montre comment transformer votre esquisse de plan (cf. Tutoriel n°7 ) en un plan détaillé et quasi définitif, que vous n’aurez plus qu’à développer, pour constituer votre devoir rédigé.
Je vous donne également un exemple de plan, construit sur la deuxième problématique au sujet : « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » Mon but est de bien vous montrer qu’il existe différentes manières de réfléchir sur un même sujet de dissertation de philosophie (en partant justement d’une problématique différente), et que vos correcteurs ne s’attendent absolument pas à ce que vous suiviez un chemin tout tracé !
1) Conseils pour présenter votre plan sur votre brouillon
Rédigez les grands titres de vos différentes parties (I, II, III). Puis numérotez les idées qui correspondront à vos paragraphes (§1, §2 …)
Il est important que le grand titre soit rédigé en une phrase ou une question et ne se réduise pas à un simple mot. En effet, cette courte rédaction va guider avec précision votre réflexion : voilà ce que je veux montrer dans mon « grand I », ou ce sur quoi précisément je me questionne. Au contraire, si vous vous contentez d’un mot (« la liberté », « la société »), vous saurez certes de quoi vous allez parler, mais non ce que vous allez dire dessus !
Rédigez, à la fin de chaque grande partie, un paragraphe de transition qui : – récapitule ce qui vient d’être trouvé et apporte une réponse provisoire à votre problématique; – fait rebondir la réflexion par une question, dont la réponse sera l’enjeu de la partie suivante.
IMPORTANT : je rappelle que tous ces titres et toute cette numérotation devront disparaître, dans la rédaction au propre de votre devoir.
2) Quelques astuces, pour vous aider à trouver un plan
1) Si l’un des termes du sujet a des sens différents, vous pouvez construire les parties de votre développement, sur ces différents sens, à condition bien sûr de trouver une progression logique, entre chacun de ses sens, pour éviter la juxtaposition; (cf. mon plan sur la problématique n°1 de « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » 2) De même, si le sujet contient un terme interrogateur, qui a plusieurs sens. 3) Vous pouvez penser à une structure « oui, mais… » ou « non, mais… ». Cependant, ne la présentez jamais, sous cette forme (cf. plus bas,mon plan sur la problématique n°2 de « Y a-t-il un devoir de mémoire? »)
3) Le plan finalisé de mon esquisse de plan (sur la problématique n°1)
Si vous n’avez pas lu cette esquisse de plan, lisez-là d’abord dans le Tutoriel n°7
Problématique n°1 : Comment est-il possible de s’obliger à se souvenir de faits passés, alors que notre mémoire semble échapper au contrôle de notre volonté ?
I Il semble impossible de s’obliger à se souvenir de faits passés, parce que la mémoire est tout d’abord une fonction psychologique, liée à ce qui est utile pour nous.
§1 Définition de la mémoire, au sens psychologique : capacité de produire des images mentales de faits passés, auxquels nous avons assisté ou dont nous avons été les auteurs.
§2 Définition du devoir : obligation ou interdit, établi en fonction de la valeur du bien, dans le but de respecter la dignité d’autrui et de soi-même.
§3 L’expression « devoir de mémoire » désigne l’obligation de se souvenir de certains faits historiques, parce que les acteurs de ces faits ont su faire preuve de hautes valeurs morales (sacrifice de soi) ou ont été victimes de comportements inhumains (génocides).
§4 Cependant, il semble doublement paradoxal de parler de « devoir de mémoire », au sens propre du terme : l’obligation de se souvenir de quelque chose. Argument : il semble plus exact de dire qu’il existe une nécessité de mémoire (pour notre survie et notre utilité).
§5 De plus, peut-on s’obliger à se souvenir, si on n’en a pas d’abord la capacité ? (cf. oublis)
§ de transition : Ainsi, il semble que s’obliger à se souvenir soit impossible, parce que la mémoire est une fonction qui nous permet de nous souvenir de ce qui est nécessaire ou utile pour nous et parce qu’elle nous trahit souvent. Mais les faits marquants sont plus facilement mémorisés que les autres ! Or, le devoir de mémoire porte justement sur des faits marquants.
II Pourtant, notre volonté nous oblige bien à un devoir de mémoire, envers certains faits et leurs acteurs, parce que c’est ainsi que nous exprimons notre propre humanité .
§1 Le terme « mémoire » est pris ici au sens moral : commémorations, reconnaissance, réflexion (rendre hommage à la mémoire de). Ce n’est pas la simple restitution d’un souvenir, mais une reconnaissance envers, une réflexion sur : ceux dont on se souvient et, indirectement, la société à laquelle nous appartenons.
§2 Il est possible de nous obliger à nous souvenir : c’est notre volonté elle-même qui nous oblige. Argument : c’est de cette manière que nous exprimons notre propre humanité. Et nous pouvons utiliser des supports matériels, pour nous y aider (archives, témoignages)
§3 Difficulté : le devoir de mémoire ne doit pas se limiter à un simple cérémonial, mais doit s’accompagner de sentiments de reconnaissance ou d’authentique compassion. Or, est-il possible de s’obliger à ressentir de la reconnaissance ou de l’empathie ? Discussion : savoir si le devoir moral doit ou non s’accompagner de sentiments moraux (cf. thèse de la morale kantienne sur les particularités du sentiment de respect moral).
§ de transition. Le devoir de mémoire existe bien, en tant que vrai devoir moral. Un tel devoir marque le respect vis-à-vis de certaines personnes, pour ce qu’elles ont fait ou subi. Cependant, comment faire pour que ce devoir de mémoire ne soit pas dénaturé, pour servir les intérêts de ceux qui gouvernent ?
III Cependant, il faut rester vigilant, afin que le devoir de mémoire reste un vrai devoir moral et ne serve pas les intérêts de ceux qui gouvernent.
§1 Le devoir de mémoire semble d’abord servir les intérêts des dirigeants. Premier argument : commémorations d’événements choisis par les gouvernants et situés plutôt dans un passé récent (on ne commémore pas les morts de la guerre de Cent Ans !)
§2 Deuxième argument : commémorations qui donnent lieu à de grands spectacles, dans lesquels les gouvernants actuels se montrent. Or, l’aspect spectaculaire des commémorations ne doit pas occulter la réflexion sur les causes des faits que l’on commémore. Vrai devoir moral de mémoire passe d’abord par une vraie connaissance historique.
§3 Par conséquent, pour que ce soit notre volonté qui nous oblige, et non les Etats qui conditionnent notre mémoire, il faudrait que chacun institue des commémorations « en privé » (pour ne pas être poussé à faire « comme tout le monde »)
§4 De plus, ces commémorations devraient avoir une portée universelle : elles ne porteraient pas nécessairement sur des événements liés à notre propre pays, mais à la dignité du genre humain. Ex : devoir de mémoire, envers les victimes d’Hiroshima et de Nagasaki ou du génocide rwandais.
4) Le plan finalisé correspondant à la problématique n°2
Rappel de la Problématique n°2 : Y a-t-il un sens à faire porter une obligation morale sur le souvenir de faits passés ?
Mon objectif de réponse en conclusion : je veux montrer que oui, cela a un sens, à condition que ce devoir reste bien un devoir moral et non un prétexte politique.
Rappel des idées trouvées dans le Tutoriel n°6 et ébauche de plan
L’ébauche de plan a été ajoutée en italique.
Idées qui montrent que non, cela n’a pas de sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Une obligation morale porte sur une action en général (ex : « Je ne dois pas voler ») et donc détermine mes actions futures. En effet, elle m’ordonne que mes actions respectent la personne d’autrui. – Faire porter une obligation morale sur un souvenir paraît absurde, car la représentation d’une image mentale ne semble pas avoir d’incidence sur le respect de la personne d’autrui. De plus, elle porte sur la représentation d’un fait passé, que l’on ne peut plus changer (alors que l’action morale que je dois faire a la capacité de modifier la réalité extérieure).
Idées qui montrent que oui, cela a un sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Quelles sont les conséquences morales du devoir de mémoire ? Ce devoir reconnaît la valeur morale des actions faites par d’autres êtres humains (les Résistants, les Justes, etc.), et il s’accompagne de sentiments moraux, comme la reconnaissance ou l’empathie pour ceux qui ont souffert. – Si le devoir de mémoire se limite à un simple cérémonial, il perd sa moralité. – Le devoir de mémoire porte sur des êtres humains qui n’ont pas fait simplement leur devoir moral, pour aider leurs contemporains, mais aussi pour permettre aux générations futures de rester libres, donc pour l’humanité entière. – Ces actions ont une valeur d’exemplarité (« je ferai la même chose, si une situation identique se présente ») – Le devoir de mémoire renforce la mémoire collective et donc la vigilance par rapport à des opinions prônant la violence ou l’intolérance.
Idées montrant les limites du devoir moral de mémoire (Attention ce n’est pas le titre définitif !)
– Limites du devoir de mémoire ? Il peut favoriser une lecture unilatérale de l’histoire (les « bons » dans un camp et les « méchants » dans un autre). Il peut être récupéré par des régimes totalitaires, pour justifier leur politique (ex : Siège de Stalingrad devenu symbole de la lutte contre le nazisme, pour un régime lui-même totalitaire !)
Les grands axes de mon plan
L’esquisse de plan m’a permis de rassembler les idées semblables entre elles, mais l’annonce de chaque partie reste trop formelle. Il faut que je les transforme en intitulés, qui tiennent bien compte du libellé de ma problématique.
Par exemple :
I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir. II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale. III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.
Plan détaillé proposé
I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir.
§1 Définition de la morale, comme domaine qui juge de la valeur de nos actions, selon les valeurs du bien et du mal et qui nous commande de faire le bien, c’est-à-dire de respecter, dans nos actions, la dignité des autres personnes et de nous-mêmes.
§2 Définition du devoir de mémoire comme devoir qui porte sur le souvenir d’actions faites par d’autres êtres humains, ayant risqué ou sacrifié leur vie, pour sauver d’autres hommes, ou ayant eu à subir des souffrances inhumaines.
§3 Conséquence : le devoir est une obligation qui porte sur une action, parce qu’elle a des conséquences physiques ou psychologiques sur autrui, et non sur un simple souvenir du passé. Argument : la morale a pour rôle du nous faire agir, selon la valeur du bien. Si elle nous ordonne de nous rappeler nos faits passés, c’est pour les juger et nous faire éprouver, soit de la bonne conscience, soit de la mauvaise conscience.
§4 De plus, il semble inutile de nous obliger à nous souvenir d’actes, dont nous ne sommes pas les auteurs. Un tel souvenir ne peut modifier l’action passée. Argument : A contrario, le devoir moral peut me permettre de modifier mon comportement futur, si je décide de lui obéir.
§ transition : Un devoir moral de mémoire semble ne pas avoir de sens, car le propre de la morale est de nous obliger à respecter la personne d’autrui, dans nos actions. Cependant, le devoir de mémoire porte sur des actions qui ont elles-mêmes une haute valeur morale. Ne serait-il pas alors un devoir de connaissance et de reconnaissance envers celles et ceux qui ont accompli ces actions ?
II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale.
§1 Le devoir de mémoire nous ordonne de nous souvenir d’actions, commises par des personnes qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour d’autres, ou bien de personnes qui ont été victimes d’actes inhumains. En nous souvenant de ces faits et en les commémorant par des cérémonies, nous faisons nous-mêmes preuve de respect, envers ses personnes et leur mémoire.
§2 A l’inverse, rester dans la simple ignorance de ces faits reviendrait à manquer de respect, envers ces personnes. Argument : la morale nous interdit d’utiliser autrui comme un simple objet, un simple moyen. Mais ici, en ignorant l’existence de ces personnes et de ce qu’elles ont fait ou subi, ce serait les considérer comme des « rien ».
§3 Ce devoir de mémoire s’accompagne de sentiments moraux : empathie, pitié, reconnaissance envers des personnes qui nous ont permis aujourd’hui de vivre dans un pays libre (ex : Résistants)
§4 De plus, ce devoir de mémoire a un rôle éducatif : ces personnes « héroïques » et pourtant ordinaires sont pour nous des modèles. Elles peuvent nous inciter à faire nous-mêmes de tels actes, si des circonstances identiques se représentaient.
§5 De même, en renforçant la mémoire collective, le devoir de mémoire rend chacun plus vigilant, par rapport à des faits qui prôneraient l’intolérance.
§ Transition. Ainsi, le devoir de mémoire a bien un sens moral, même s’il porte sur des faits passés et leurs acteurs. Il est d’abord un devoir moral envers ces acteurs et permet de renforcer nos propres exigences morales. Cependant, si le devoir de mémoire est nécessaire à une société, ne peut-il pas être récupéré, pour servir des fins politiques, comme l’histoire le montre ?
III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.
§1 Le devoir de mémoire, plutôt que d’être au service de fins morales, peut au contraire servir des fins nationalistes. Ex. des années 1920 : devoir de mémoire envers les morts de la Première Guerre Mondiale, pour renforcer la croyance, selon laquelle l’Allemagne était le seul pays responsable de la guerre.
§2 Le devoir de mémoire peut aussi être un outil efficace de propagande, pour des régimes totalitaires. IL permet en effet de détourner l’attention de pratiques peu morales (exécutions, internements dans les goulags en ex-URSS), pour la porter vers l’exaltation des héros de la grande histoire (ex. héros de la victoire de Stalingrad)
§3 Le devoir de mémoire peut aussi être récupéré par des partis politiques (ex. du souvenir de Jeanne d’Arc), pour chercher à légitimer leurs idéaux politiques.
§4 Dans tous ces cas, le devoir de mémoire repose sur une lecture de l’histoire qui n’est pas objective. Il faut donc, pour éviter toute récupération de ce devoir, le faire reposer sur une bonne connaissance des faits historiques (cf. rôle à jouer ici des historiens)
5) Remarques sur la construction de la dissertation de philosophie
Vous voyez donc qu’une dissertation de philosophie s’esquisse et se construit petit à petit. Elle ne consiste pas à attendre que l’inspiration arrive ! Au contraire, c’est en mettant en application de multiples points de méthodologie, que vous parviendrez à la susciter ! Le travail préparatoire (« le brouillon ») sert justement à cela.
Nous en avons fini maintenant, avec le travail de construction, le « gros oeuvre », si je puis m’exprimer ainsi, de votre dissertation. Il nous restera à voir dans les prochains tutoriels des points de détail, « les finitions », qui correspondent à la manière dont vous allez développer votre plan détaillé, pour en faire votre devoir entièrement rédigé : comment développer un argument, comment analyser un exemple et comment utiliser un auteur ?
Mais avant cela, je vous conseille de bien assimiler les consignes vues jusqu’à maintenant et bien sûr de vous exercer ! N’hésitez pas à utiliser la zone de commentaires, plus bas, si vous avez des questions à me poser ou des suggestions à faire !
Voir le sommaire de l’ensemble des tutoriels sur la dissertation de philosophie (en Terminale)
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